Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), certaines ondes, telles que celles émises par les antennes de TV et les téléphones portables, seraient capables de produire hyperthermie et choc électrique et, donc, de perturber l’organisme. Elle les classe par ailleurs dans la catégorie des agents cancérogènes possibles pour l’homme. La sensibilité électromagnétique ou électrohypersensibilité est aussi une maladie de plus en plus fréquente, qui se traduit par des symptômes désagréables chez les personnes exposées aux champs et ondes électromagnétiques :

  • fatigue chronique
  • céphalées
  • anxiété
  • vertiges
  • difficultés de concentration
  • tendance à la dépression
  • problèmes d’humeur
  • brûlures
  • problèmes dermatologiques
  • acouphènes
  • problème digestifs
  • cancer du cerveau, surtout chez les enfants

Certaines ondes électromagnétiques sont loin d’être inoffensives. Mais leur dangerosité dépend de leur fréquence: plus elle est élevée, plus l’onde est riche en énergie et donc profondément absorbée par les tissus. Les ondes à haute fréquence, comme les rayons gamma (émis par des substances radioactives), ou les rayons X utilisés en radiologie sont donc très dangereuses pour les tissus biologiques. Les ultraviolets peuvent, eux, provoquer des cancers de la peau en altérant l’ADN des cellules. Mais la lumière visible, puis les infrarouges (les rayons que vous sentez en approchant vos mains d’un radiateur) sont déjà beaucoup plus inoffensives.

Et si l’on diminue la fréquence, on limite encore a priori les risques. C’est le domaine des radiofréquences, utilisées pour toutes les applications que l’on connaît: téléphones portables, boîtiers internet sans fil, etc. Cette fois, l’énergie associée à ces ondes n’est pas suffisante pour abîmer les tissus. En revanche, cette énergie est suffisante pour faire vibrer les molécules d’eau, ce qui provoque un échauffement des zones du corps exposées. C’est d’ailleurs le principe du four à micro-ondes.

Source :Cécile Thibert (santé.lefigaro.fr) – Publié le 19/11/2018 à 15:06

Les symptômes des électrohypersensibles

Dans leur article, les auteurs décrivent aussi les symptômes des personnes devenues « électro-hypersensibles » (EHS). En 2005, une conférence de l’OMS à Prague a décrit les symptômes des EHS sans toutefois reconnaître le lien avec l’exposition aux champs électromagnétiques (CEM). Pour l’OMS, l’hypersensibilité électromagnétique est « caractérisée par divers symptômes que les individus touchés attribuent à l’exposition aux CEM. Parmi les symptômes les plus fréquemment présentés, on peut mentionner des symptômes dermatologiques (rougeurs, picotements et sensations de brûlure), des symptômes neurasthéniques et végétatifs (fatigue, lassitude, difficultés de concentration, étourdissements, nausées, palpitations cardiaques et troubles digestifs). »

En mars 2018, l’Anses a publié un rapport sur l’électrohypersensibilité, concluant « en l’état actuel des connaissances, en l’absence de preuve expérimentale solide permettant d’établir un lien de causalité entre l’exposition aux champs électromagnétiques et les symptômes décrits par les personnes se déclarant EHS. » Mais l’Anses souligne que « la souffrance et les douleurs exprimées par les personnes se déclarant EHS correspondent à une réalité vécue. »

La prévalence des personnes se déclarant EHS se situerait entre 1 et 10% dans les pays développés. L’équipe du Pr Belpomme a interrogé de nombreux patients EHS ou EHS et MCS (hypersensibles aux produits chimiques). Les symptômes les plus souvent décrits sont toujours les mêmes.

En 2015, l’équipe du Pr Belpomme a décrit dans un article des marqueurs qui pourraient aider au diagnostic. En particulier, chez tous les patients, il y avait une diminution du rapport entre la 6-hydroxymélatonine sulfate (un produit de dégradation de la mélatonine) et la créatinine, dans les urines. En 2018, la même équipe a montré dans un autre article que 80 % des patients qui se déclaraient EHS avaient au moins un biomarqueur de stress oxydatif dans le sang. Ces résultats suggèrent donc que l’électrohypersensibilité n’est pas une maladie psychosomatique…

Certaines ondes électromagnétiques sont loin d’être inoffensives. Mais leur dangerosité dépend de leur fréquence: plus elle est élevée, plus l’onde est riche en énergie et donc profondément absorbée par les tissus. Les ondes à haute fréquence, comme les rayons gamma (émis par des substances radioactives), ou les rayons X utilisés en radiologie sont donc très dangereuses pour les tissus biologiques. Les ultraviolets peuvent, eux, provoquer des cancers de la peau en altérant l’ADN des cellules. Mais la lumière visible, puis les infrarouges (les rayons que vous sentez en approchant vos mains d’un radiateur) sont déjà beaucoup plus inoffensives.

Et si l’on diminue la fréquence, on limite encore a priori les risques. C’est le domaine des radiofréquences, utilisées pour toutes les applications que l’on connaît: téléphones portables, boîtiers internet sans fil, etc. Cette fois, l’énergie associée à ces ondes n’est pas suffisante pour abîmer les tissus. En revanche, cette énergie est suffisante pour faire vibrer les molécules d’eau, ce qui provoque un échauffement des zones du corps exposées. C’est d’ailleurs le principe du four à micro-ondes.

Source :Cécile Thibert (santé.lefigaro.fr) – Publié le 19/11/2018 à 15:06